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Figurez-vous qu’Hannibal, quand on refait l’histoire devient noir... comme par magie… blanche, en guise de revanche… des noirs.
Les Tunisiens déplorent cet africanisme de mauvais aloi qui rend les faits dérisoires.
Du coup, ils sont accusés de racisme pour leur entêtement ostentatoire.
Qu’il soit blanc ou noir, en quoi ça change la face de l’histoire ?
En vérité, ça change tout.
Il n’y a plus de vérité avec ce genre de faire valoir.
Même si ça peut avoir pour certains une valeur incantatoire, c’est proprement attentatoire : on porte atteinte à la vérité dans l’histoire.
On dit le contraire de ce qui est avec l’intention de tromper… par perversion ou pour faire diversion.
Le faux et l’usage du faux, il n’y a pas pire comme mode opératoire pour prendre ou reprendre le pouvoir.
C’est un coup d’éclat comparable à un coup d’état.
On ne met pas fin au racisme en se disant : entre le noir et le blanc, la distinction est bien vaine.
Il y a une vérité bien plus saine : quand on ne fait plus référence à la différence, on perd tout sens de l’identité. On la dissout.
C’est parce que j’accepte le noir comme noir et qu’il m’accepte blanc comme blanc que nous nous distinguons et que nous nous rapprochons mutuellement.
Sinon ce sera toujours la guerre, jamais la paix sans le respect que l’on se doit les uns aux autres, les noirs aux blancs et les blancs aux noirs.
Antar est noir. Hannibal est blanc.
Que vive Carthage et on tourne la page !