Pêche : comment la Chine pille les mers africaines

Cinq rafiots glissent en silence dans le port de Conakry. Lejour vient de se lever, personne ne les remarque, sauf quelques ouvriers qui s’affairent déjà sur le quai minier coloré de rouge par la bauxite. Les chalutiers forment une file pour sortir de la darse. Ils longent une gigantesque centrale flottante turque chargée d’approvisionner en électricité une partie de la capitale guinéenne. Ils manœuvrent adroitement malgré leurs coques mangées par la rouille et leurs cabines rafistolées à l’aide de filets de pêche. Aucun pavillon n’est visible à leur bord. Seul un drapeau vert, jaune et rouge de la république de Guinée pend du mât d’un des navires. Retrouvez-nous sur : - Youtube : - Facebook : - Twitter : - Instagram : https:
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