LE CHAMEAU.

Il était une fois un chameau qui s’ignorait dans son château ! Il fallut qu’on le lui rappelât de fort belle manière comme cela : À tout seigneur, tout honneur ! Que dis-je ? A tout chameau, tout chapeau devrais-je dire ! Car n’est pas cité à la prestigieuse tribune des Nations Unies qui veut ! Mais qui le mérite un tant soit peu. Oui, ce jour-là, l’Afrique toute entière de l’ouvrier au feuillardier était toute ouïe. Afrique mon Afrique, toi dont le sang, la sueur et les larmes ont bâti New York et dont pourtant la voix s’est si longtemps perdue dans le vacarme de l’impérialisme négrier hélas, était attendue. Quand tonna la sagesse par la bouche de nos ancêtres relayée, amplifiée par les descendants héritiers du combat de la liberté, la fierté se répandit dans nos cœurs et la désolation dans les leurs ! Par l’allégorie bien
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