Une étude financée par SOS Faim, réalisée en avril 2021 par la faculté des sciences agronomiques de Kinshasa en République démocratique du Congo auprès d’un échantillon représentatif de 126 maraîchers de la ville, a mis en exergue une utilisation disproportionnée et abusive de pesticides, un risque avéré pour la santé des maraichers et des consommateurs et un impact certain sur l’écosystème, en particulier sur les sources d’eau.
Les équipes de SOS Faim ont constaté qu’en plus des produits homologués, les paysans ont un accès aisé à des pesticides extrêmement toxiques, les plus courant étant le Dichlorvos et le Thiodan Endosulfan Sulfate. Ces substances chimiques pourtant interdites au Congo et dans de nombreux pays du monde en raison de leur grande toxicité et de leur persistance dans l’environnement, sont reconditionnées et vendues à moindre coût dans la vill