La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l’auteur voit dans la forme particulière de l’« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience qu’on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l’après-guerre.
La Société du spectacle décortique les processus d’individuation dans la société post-industrielle alors naissante. Il y est décrit l’évolution de la pratique de « séparation » comme dispositif économique capitaliste. Comment depuis l’introduction des chaines de montages où le travailleur est séparé de ce qu’il produit, la société libérale-marchande depuis les années 1950 produit le sujet/consommateur en tant qu’être séparé de ses véritables désirs par divers industries socio-culturelles (cinéma, télévision etc.) : par exemple comment le stéréotype du jeune branché ou du rebelle deviennent des modèles de comportements à suivre faisant de notre volonté de se montrer à l’autre un pastiche d’une reproduction consommable, interchangeable.
Guy Debord - La Société du Spectacle (1973)
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