“ Forces occultes “ Initiation d’un profane

Des architectes d’Égypte, en passant par les Courètes et les initiations des guerriers crétois, puis Pythagore, Empédocle d’Agrigente, la Grèce antique et les Mystères d’Éleusis, plus tard à travers le soufisme, le Temple et enfin le long silence « écossais », la vérité de la Maçonnerie est sans nul doute TOUT autre, en ses fondements comme en ses manifestations, que ce que le profane – et même nombre de frères – peuvent en apercevoir actuellement. Investie fielleusement, malgré la prudence et la clairvoyance que l’on aurait pu légitimement pouvoir penser être liée à son extrême ancienneté et à la profondeur de son savoir, par les mêmes qui ont depuis la Renaissance et surtout la fin du XVIIIème siècle phagocyté besogneusement nombre de structures et de groupes sociaux [1], elle ne cessera désormais plus, hélas, d’être adornée de l’appellation qui lui fut alors justement échue, de « judéo-maçonnique ». Le film « Forces occultes », d’où proviennent les présents extraits, témoigne du ressentiment que cet abaissement progressivement consommé entraîna dans l’antique société, et quelles violentes réactions eurent lieu en son sein même au moment où, cruel paradoxe, elle atteignait un comble dans le mépris de l’homme, la manipulation des foules et l’accaparement arrogant des postes de décision. (On le vérifie pluri-quotidiennement, rien n’a changé, sinon en pire). Cette dérive affairiste et des concussions incessantes causèrent un rejet violent qui ne fit pas le détail et engloba dans le même opprobre faisans notoires et principes immuables. En ce début de XXIème siècle, la Maçonnerie n’intéresse plus guère les membres de cette coterie internationale – qui a depuis trouvé d’autres biais pour tenter de satisfaire ses délires névrotiquo-messianiques de domination mondiale [2]. A titre d’exemple, ne figurent donc ici que des représentations purement formelles de quelques moments de la vie des loges et des maçons. Il n’ y a été cherché à évoquer rien autre. Les péripéties anti-judéo-maçonniques qui firent le succès du film de Marquès-Rivière, dans le droit fil de l’exposition au Palais Berlitz, « Le juif et la France » (sept. 41 – janv. 42), n’y figurent pas. [1] Et pas seulement ceux que l’on appelle européens. [2] Et cela malgré l’épisode dit « Alain Bauer », qui a naguère encore ouvertement dupé et profané la grande compagnie - et témoigne de la persistance chez “ces gens-là“ d’un souci de polluer, pour ainsi dire « à toutes fins utiles », les écoles qui pourraient demeurer, envers et contre tout, même seulement l’occasion d’une authentique initiation. PS: À ceux qui en ont également par-dessus la tête de l’origine du monde selon Courbet – rien qu’une pauvre idée commune – et qui estiment que les commencements se sont en vérité inspirés d’une verticalité de l’esprit et du monde tout empreinte de virilité – et non des moiteurs informes autant que visqueuses dont un certain système besogne à nous abreuver dès l’enfance – à ceux-là, je dédie ce jouli dessin: On peut aussi l’intituler: “Initiation d’un pro-femmes“. PS 2: Les vidéos sur l’inénarrable Bauer ne manquent pourtant pas. L’actualité (!) de la F:. M:., on peut aussi se la servir avec les réseaux africains de la GL – il y a du choix, et pas de quoi se vanter, assurément –sans compter, depuis le couronnement du triste et gélatineux Flanby, une ruée supplémentaire sur les manettes diverses des pouvoirs. Et au fond, l’heure est-elle encore aux sociétés dites “de pensée“ – alors que, précisément, la pensée a été besogneusement dépouillée de sa composante active? Mais c’est là, nous entendrons-nous dire à tout coup, encore de l’occultisme de bazar. Silence, alors...
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